Les IOBSP ont affaire à toute sorte d’épargnes. Le PEA classique bancaire est l’une d’elles, les courtiers et mandataires ont donc intérêt à connaître cette solution d’épargne pour pouvoir mener à bien leurs missions.
Un plan d’épargne en actions (PEA) est un produit d’épargne constitué d’un portefeuille d’actions. Il existe plusieurs types de PEA, mais tous sont réglementés et composés uniquement d’actions d’entreprises européennes. Ils ouvrent droit à une exonération d’impôt, sous conditions.
Le PEA bancaire consiste en la détention d’un compte titres dans une banque. Le plafond de versement de ce type de PEA est fixé à 150 000 euros.
L’ouverture d’un PEA classique bancaire est soumise à certaines conditions :
Un PEA classique bancaire est composé de deux comptes :
Pour alimenter ce PEA, les versements se font uniquement :
Ce sont les sommes versées sur le compte-espèce qui permettent d’acheter les titres qui figureront sur le compte-titres correspondant.
Les titres admis sur un PEA bancaire sont les suivants :
Remarque : dans les médias spécialisés, le descriptif des titres mentionnent lesquels sont éligibles au PEA.
Les sommes versées sur le compte-espèces ne peuvent servir à acquérir des titres hors PEA qui appartiennent :
On ne peut pas verser plus de 150 000 euros sur un PEA bancaire. Ce plafonnement ne prend pas en compte les gains réalisés depuis l’ouverture de cette épargne.
Tout retrait partiel avant 5 ans d’épargne en actions sur un PEA entraîne automatiquement la clôture de ce plan, sauf en cas de :
Le PEA n’est pas clôturé en cas de retrait partiel après 5 ans d’épargne en actions. Ce plan peut continuer à fonctionner et son titulaire peut y faire de nouveaux versements. Après 5 ans de PEA, un retrait peut aussi faire office de rente viagère.
Les revenus du PEA sont soumis aux prélèvements sociaux quelle que soit la date des retraits. Ces dates de retrait sont, à l’inverse, déterminantes pour la fiscalité des revenus d’un PEA :
Certaines opérations entraînent la fermeture d’un PEA :