L’apprentissage gagne de plus en plus de terrain dans le secteur de l’enseignement, public comme privé. Ce mode de formation est connu de la plupart des acteurs de la formation professionnelle, de l’enseignement mais manque à se faire aimer d’un des maillons essentiels de la chaîne : les entreprises. L’alternance est pourtant une solution avantageuse à bien des égards. Elle permet d’une part, de pour former les étudiants de manière efficace, et d’autre part, elle permet aux entreprises de recruter à moindre coût un futur collaborateur.
Le marché du travail est actuellement en plein essor avec un taux global de chômage au plus bas. Le marché a pleinement bénéficié de l’action gouvernementale « 1 jeune 1 solution » qui a multiplié les aides à l’embauche et les solutions de formation des jeunes en recherche d’emploi.
En complément de ce dispositif, la politique publique de la formation professionnelle maintient son engagement vis-à-vis du secteur de l’alternance qui bénéficie d’un soutien renouvelé de l’Etat pour 2023 à travers une aide à l’embauche des apprentis de 6 000 € pour le recrutement d’un salarié de moins de 30 ans en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
La loi avantage le recours à l’alternance en permettant aux employeurs d’apprentis de s’exonérer des cotisations patronales relatives aux assurances sociales, d’assurance-chômage versées par les employeurs, de la contribution au dialogue social au taux de 0,016 % ainsi que des cotisations salariales dues au titre des salaires versés à l’apprenti dans la limite de 79 % du Smic.